Il y a quelques années, j’ai pu assister à la conférence de Michaël AGUILAR sur le thème : « Vendre quand les temps sont durs ».
Lorsque les temps économiques sont durs, les nerfs des commerciaux sont mis à rude épreuve.
Pourtant, la crise n’est pas une fatalité. Il est même possible, avec le bon état d’esprit, d’en profiter pour développer votre business. C’est le message que nous a livré Michaël AGUILAR ce soir-là.
J’ai choisi dans cet article de m’arrêter sur une partie bien précise de sa conférence. A la fin de son intervention, Michaël AGUILAR nous a donné sa recette, en 7 points, pour traverser les périodes de crise et d’incertitudes.
1 – Cessez de réfléchir
Bougeons-nous pour aller chercher des clients
Plus nous agirons et moins nous aurons le temps de réfléchir.
Trop réfléchir incite à l’immobilisme. Agissez.
2 – Ne cherchez pas de coupables
Stop à la victimisation. Dans les situations difficiles, nous avons souvent tendance à nous chercher des excuses. La solution se trouve le plus souvent en nous.
Comme Confucius le disait : « Plutôt que de maudire l’obscurité mieux vaut allumer la chandelle. »
3 – Abandonnez le jeu défensif
Ne pas attendre que ça passe…Ne pas faire le dos rond. Ne pas protéger ses acquis.
Au lieu de cela, il faut contre-attaquer. Innover ! Explorer de nouveaux marchés ! Etc.
4 – Quittez le côté obscur
Nous sommes le produit de notre environnement. Nous sommes conditionnés par notre entourage.
Entourons-nous de personnes positives et nous serons nous-mêmes plus positifs et obtiendrons de meilleurs résultats. Faites le ménage autour de vous. Débarrassez-vous de vos relations toxiques.
5 – Ne soyez pas empathique
Ne partager pas la douleur de vos prospects et clients…En cautionnant leurs messages négatifs, vous anticipez votre futur échec dans la vente. Envoyez-leur au contraire des messages positifs.
6 – Décidez d’être optimiste
Eh oui, c’est un choix. Une anecdote : Une compagnie d’assurance américaine a décidé de recruter ses commerciaux principalement en fonction de leurs résultats à des « tests d’optimismes » après avoir remarqué que les commerciaux les plus performants étaient ceux qui étaient les plus optimistes, indépendamment de leur diplôme ou de leur expérience.
7 – « What’s good about it »
C’est la question que se posent les anglo-saxons après un échec: « Qu’est-ce que je peux en tirer de positif ? ». Dans toute chose, même négative, il y a une leçon positive à tirer. Apprendre de ses échecs est la condition indispensable pour progresser.
Ce fut un grand moment personnellement. Le genre de discours qui vous chamboule et vous rebooste à la fois. Si vous avez l’occasion d’assister à une conférence de Michaël AGUILAR, n’hésitez pas.
Et je tiens à remercier les DCF de Colmar pour avoir organisé cet évènement.